La situation en République Démocratique du Congo (RDC) est toujours volatile et les défenseur-ses des droits humains sont exposés à de sérieux dangers. Ils continuent à travailler au péril de leur vie, dans une atmosphère de violence, d’hostilité et d’instabilité. Cette situation motive en plus Mr Jean Charles Cubaka à postuler car une fois à l’hémicycle, son combat sera inscrit dans le respect des droits humains. Il l’a dit ce week-end pendant ses descentes de sensibilisation.
« Vous ne devez plus accepter le genre de personnes qui volent votre avenir, vos rêves, votre savoir, votre salaire, votre éducation, votre santé, votre force, votre sourire », a-t-il recommandé en ajoutant que le voleur politique est choisi par la population.
Ce postulant porteur du numéro 347 voudrait également vulgariser l’édit portant protection des DDH et journalistes dans la province du Sud-Kivu car il est connu de tous qu’ils ont droit à la liberté d’expression.
« Les journalistes et DDH doivent communiquer librement les informations, dénoncer la politique et l’action du pouvoir public lorsqu’il commet des violations de droit de l’homme », soutient-il en pensant que c’est dans ce sens qu’il attire l’attention de ses futurs électeurs.
« Le choix des personnes sérieuses est de mise pour l’envol de la province du Sud-Kivu », conseille cet activiste de droits humains en orientant qu’un bon choix devrait porter à la destinée de tout un peuple pour une durée de cinq ans, car chaque peuple a des dirigeants qu’il mérite.
En l’absence d’un État de droit, c’est l’impunité qui règne en maître. En menant des activités telles que des enquêtes et des rapports sur les atrocités, le combat contre les violences sexuelles, le plaidoyer en faveur d’élections justes et pour un journalisme indépendant, les défenseur-ses des droits humains s’exposent à des menaces et des attaques. L’homme appelé affectueusement ‘’John’’ entend mener un combat contre ces antivaleurs dès lors qu’il siégera à l’assemblée provinciale du Sud-Kivu.
- Ben Mugisho