Quelques magistrats, avocats, défenseurs des Droits de l’homme, membres des organisations de la société civile ainsi que les professionnels des médias en République démocratique du Cong renouvellent leur engagement en faveur de la promotion, la défense et la protection des droits des femmes et filles en République Démocratique du Congo. Ils l’ont déclaré à l’issue d’une table ronde organisé à Bukavu le vendredi 24 novembre 2023.
Cette table ronde avait pour thème l’analyse des innovations et l’impact de la nouvelle loi contre les violences basées sur le genre en RDC. Une activité organisée à l’intention des magistrats, avocats, membres des organisations de la société civile qui accompagnent des victimes des VSBG et des journalistes de Bukavu.
Ces parties prenantes sont conscients de leur rôle en tant qu’acteurs clés dans la promotion, la défense et la protection des droits des femmes et des filles en RDC.
Ils saisissent l’opportunité qu’offrent les ordonnances-lois n°23/023 et n°24/023 du 11 septembre 2923. « C’est depuis septembre 2023 que l’arsenal juridique de RDC s’est doté d’un nouvel instrument qui réprime les violences basées sur le genre dans laquelle il y a une disposition qui consacre la gratuité des frais de justice en faveur des survivantes des violences sexuelles et celles basées sur le genre », explique Nelly Adidja, cheffe de programme au sein de l’Afem.
Ces partenaires agissant en synergie soutiennent et encouragent l’implication de toutes les partes prenantes en vue de l’appropriation des ordonnances-lois précitées pour la prévention et la répression effective des VBG.
Considérant les recommandations de la table ronde organisée par Journalistes pour les Droits Humains en RDC sur l’analyse des innovations et l’impact de la loi contre les Violences Basées sur le Genre et la loi d’exemption des frais de justice en RDC, ils recommandent au gouvernement de prendre des mesures d’application de ces deux ordonnances-lois pour une appropriation effective et une distribution équitable du droit.
L’organisation internationale Journalists for human rights (JHR) (Journalistes pour les droits humains, JDH) en collaboration avec l’Ecole technique de journalisme et l’Association des femmes des médias (AFEM), ont le plaisir de constater que les parties prenantes s’engagent effectivement à vulgariser également ces textes juridiques.
Cette activité s’inscrit dans le cadre du projet Canada-Monde : La voix des femmes et des filles. Il est exécuté en RDC par JDH/JHR-RDC.
- Eco-Kilo