La vue des participants pendant les travaux en groupe
La construction d’une paix durable au Sud-Kivu passe par la réconciliation à différents niveaux. C’est ce que notent certains participants à une table ronde. Ils veulent créer un climat humain et politique favorable. Cette activité est organisée par l’association Ujumbe Grands Lacs et a été ouverte ce jeudi 13 octobre.
C’est en marge d’une série d’activités qui commémorent la journée internationale de la paix célébrée le 21 septembre de chaque année.
Les participants à cette rencontre analysent en profondeur les causes de crises qui secouent les communautés au Sud Kivu. Ensemble pendant les travaux en carrefours, ils identifient et adoptent de façon consensuelle, les mécanismes de transformation de conflits spécifiques qui soient appropriés aux conflits actuels dans les provinces du Nord et du Sud Kivu.
« Lutter contre les discours de haine » est le but de cette rencontre initiée par Ujumbe Grands Lacs.
Certains participants optent de créer des cadres pour consolider la réconciliation nationale et régionale. Nicodème Bigabwa, organisateur de la rencontre prône la valorisation réciproque dans les échanges socioculturels et économiques. Le coordonnateur de cette organisation apprécie que certains jeunes arrivent à identifier les origines et les causes des conflits. Par la suite ils vont définir les mécanismes de leur résolution.
« Ujumbe Grands Lacs est un groupe des philanthropes qui assurent la promotion de la culture régionale pour favoriser la paix entre les peuples et mobiliser ceux-ci à contribuer à la mise en œuvre des objectifs du millénaire. C’est notamment en offrant des expositions, spectacles culturels et sportifs, ateliers, conférences et symposiums, médiation culturelle ainsi que des formations » ajoute Bigabwa.
Lors de son discours, la cheffe de bureau de la Monusco encourage l’initiative dont le but est de créer un climat social et politique favorable à la construction d’une paix durable dans la province du Sud Kivu en particulier et en RDC en général. Cécilia Piazza pense qu’il est possible que les acteurs et actrices sociaux promeuvent la paix et la sécurité à travers des actions sociales.
Koumbo Sy, la responsable de la communication stratégique et information publique de la Monusco indique quant à elle que ce genre d’activité contribue à la promotion des conditions favorables à l’intégration nationale et régionale.
Ujumbe Grands Lacs est un organisme culturel qui regroupe et mobilise les artistes, les artisans et opérateurs culturels et économiques autour des enjeux sociétaux et écologiques en vue de contribuer à la construction, la promotion et la consolidation de la paix et favoriser une cohabitation pacifique pour le développement durable dans la région.
Cette activité de trois jours regroupe quelques autorités locales, des représentants des organisations et agences de Nations unies, des leaders des associations des jeunes, partis et regroupements politiques, représentants des blogueurs, leaders d’opinion, ceux des chauffeurs, vendeurs, étudiants et quelques députés. Elle se tient dans la salle Concordia de l’Archidiocèse de Bukavu.
- Ben Mugisho
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C’est un plaisir de lire la construction de la paix sur ce portail. C’est une contribution importante à la construction de cet édifice au Sud-Kivu. « Dans un conflit, sans dialogue il n’y a pas d’entente, sans entente il n’y a pas de paix, sans paix il n’y a pas cohabitation, sans cohabitation il n’y a pas cohésion, sans cohésion il n’y a pas travail, sans travail il n’y a pas développement ». Voilà ce qu’il faut suivre comme schéma pour au Sud-Kivu. UJUMBE Grands Lacs