« Les innovations reprises dans la loi électorale et l’importance de l’enrôlement des électeurs ». Thématique intéressant au centre d’un débat organisé mardi 25 octobre 2022. Julienne Baseke montre de l’optimisme vis-à-vis de la participation égale des hommes et des femmes au processus électorales.
C’est l’Association des Femmes des Médias, AFEM qui invite différents acteurs autour d’une table. Il s’agit des représentants des partis politiques, des journalistes et quelques membres de la société civile. Ils viennent d’être édifiés sur les innovations reprises dans la loi électorale et l’importance de l’enrôlement des électeurs.
Au cours de ces échanges, les panélistes reviennent sur trois thèmes principaux. Il s’agit de l’importance de l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs, la période et la manière dont s’appliquent les seuils de représentativité et de recevabilité.
Avant le débat, le troisième intervenant est revenu sur le thème relatif aux outils et innovations contenus dans la nouvelle loi électorale en RDC.
Dans sa présentation sur l’importance de l’opération d’identification et de l’enrôlement des électeurs, le secrétaire exécutif provincial de la Commission Electorale Nationale Indépendante, fait savoir, contrairement aux élections passées, que 4217 nouveaux centres seront opérationnels.
« Nous avons ajoutés des nouveaux centres afin de permettre à tout le monde de participer à l’enrôlement des électeurs sans parcourir plusieurs kilomètres avant d’atteindre le centre », révèle Gaudens Maheshe.
Le SEP de la Ceni indique par ailleurs qu’en rapport avec les opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs, tout sera prêt y compris les territoires de la province du Sud-Kivu. Maheshe invite toutes les parties prenantes à œuvrer pour la paix, afin que tout se passe librement et dans un de sécurité.
De son côté, la vice-présidente du bureau de coordination de la société civile évoque les outils et les innovations contenus dans la nouvelle loi électorale. Néné Bintu énonce neuf grandes innovations dans son exposé.
Parmi les innovations, elle indique la prise en compte de la dimension genre pour chaque liste de candidats proposés par le parti ou regroupement politique.
Elle ajoute l’obligation de la Ceni à pouvoir transmettre des plis électoraux aux tribunaux.
Paterne Murhula, expert dans les aspects liés à la loi électorale et député provincial, articule son exposé sur la période et la façon dont s’appliquent les seuils de représentativité et de recevabilité.
En rapport avec la question du seuil, celui-ci est évalué à 60%. C’est-à-dire, au niveau national, il s’agit de 500 députés. Donc le parti ou regroupement politique doit avoir la possibilité d’aligner 240 candidats et au niveau provincial, avec 48 sièges. Mais, pour être admis il faudrait avoir la possibilité d’aligner 29 candidats plus ou moins.
De son côté, la Coordonnatrice de l’Association des Femmes des Médias, pense que cette activité pourra contribuer à pousser les habitants du Sud-Kivu à participer massivement au processus électoral, tel un droit et devoir civique.
Baseke pense que le paiement de la caution ne suffit pas pour contraindre les partis politiques à aligner les femmes aux prochains scrutins.
Elle invite l’Etat congolais à prendre des mesures pour l’aboutissement heureux du processus électoral.
- Angel Nsimire