Les conflits en RDC et leurs conséquences restent une source de préoccupation majeure dans la mesure où ils constituent un défi multidimensionnel au développement économique et humain. Prosper Hamuli Birali, bâtisseur de Paix en Afrique et Expert en Organisation des Communautés pense qu’il est possible d’appuyer les initiatives locales de consolidation de la paix.
L’ONU a attiré l’attention du monde sur le fait que plus de 600 millions de jeunes vivent dans des sociétés fragiles touchées par des conflits. La Résolution 2250 sur Jeunesse, paix et sécurité du Conseil de Sécurité des Nations Unies prône une participation effective des jeunes dans les instances de prise de décision et leur exclusivité.
Au niveau du pays, le Plan d’Action National (PAN) de la Résolution 2250 du Conseil de Sécurité des Nations Unies est déjà validé en RDC. Il s’agit entre autres de s’attaquer aux facteurs favorables à l’extrémisme, tels que le manque de débouchés socio-économiques pour les jeunes, la discrimination et la marginalisation.
Pour la mise en œuvre de l’agenda Jeunes, paix et sécurité, la Coalition Provinciale Jeunesse, Paix et Sécurité du Nord-Kivu examine les cinq axes du PAN, à savoir : participation, protection, prévention, partenariat, désengagement et réinsertion. Ses efforts se concentrent sur l’implication des jeunes dans les processus de paix en cours dans les Grands Lacs (Addis-Abeba, Nairobi, Luanda, etc…) pour y jouer leur rôle.
Et, après la « Table Ronde des parties prenantes sur l’agenda Jeunesse, Paix et Sécurité de la Résolution 2250 du CSNU », tenue à Bujumbura le 19.02.2024, il est clair que la base de l’engagement de la jeunesse doit être de construire cette force interne capable de porter des projets alternatifs de paix et sécurité.
- Ben Mugisho