A l’approche du mois de la liberté de la presse célébré chaque année le 3 mai, l’Association Congolaise des Femmes de la Presse Ecrite (ACOFEPE) monte au créneau pour sensibiliser l’opinion et plaider pour la reconnaissance officielle des 21 journalistes assassinés entre 1994 et 2021 en République Démocratique du Congo.
Un hommage solennel aux martyrs de la liberté de la presse
L’ACOFEPE demande que ces professionnels des médias, tombés en martyrs de la liberté de la presse dans l’exercice de leur noble métier, soient honorés à l’occasion de la prochaine fête du 3 mai. Cette reconnaissance solennelle permettrait de saluer leur courage, leur engagement et leur sacrifice pour le droit à l’information et la liberté d’expression en RDC.
Ériger une stèle en mémoire des journalistes disparus
Dans son plaidoyer, l’ACOFEPE va plus loin et propose l’érection d’une stèle en mémoire des journalistes assassinés. Ce monument symbolique servirait à la fois de rappel de leur disparition tragique et d’affirmation de la détermination de la communauté congolaise à lutter contre les agressions contre la presse et les journalistes.
Un combat pour la sécurité des journalistes
L’ACOFEPE profite de cette occasion pour rappeler les conditions difficiles dans lesquelles les journalistes exercent leur métier en RDC. Menaces, intimidations, agressions physiques, assassinats… les journalistes congolais font face à de nombreux dangers dans l’exercice de leur mission d’informer et d’éduquer le public.
Madame Grâce Ngyke appelle donc les autorités congolaises à prendre des mesures concrètes pour garantir la sécurité des journalistes et mettre fin à l’impunité qui entoure souvent les crimes commis contre eux.
Un plaidoyer pour la liberté de la presse en RDC
« Le plaidoyer de l’ACOFEPE s’inscrit dans un contexte plus large de lutte pour la liberté de la presse en République Démocratique du Congo », déclare sa présidente ajoutant en effet, que malgré des progrès notables ces dernières années, la situation de la presse en RDC reste fragile et de nombreux défis subsistent.
Ngyke Kangundu appelle donc à une mobilisation collective pour défendre la liberté de la presse, qui est un pilier essentiel de la démocratie et du développement du pays.
- Eco-Kilo