Sud-Kivu : Fin de mission pour 220 Casques Bleus chinois de la MONUSCO

C’est une page qui se tourne dans l’histoire de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation du Congo (MONUSCO). Ce mardi 10 avril 2024, la base militaire du contingent chinois, située à Asmar à 18 kilomètres de Bukavu, a été officiellement remise aux autorités congolaises, marquant ainsi le départ de 220 Casques Bleus après 21 ans de service dévoué à la nation congolaise.

Une cérémonie solennelle pour clore un chapitre

La cérémonie de retrait s’est déroulée en présence du Gouverneur intérimaire du Sud-Kivu, Marc Malago Kashekere, des représentants de la MONUSCO et des forces armées congolaises (FARDC). Le Gouverneur Kashekere a tenu à exprimer sa profonde gratitude à l’ONU pour ses efforts inlassables dans la recherche de la paix en RDC, soulignant la solidité des relations bilatérales entre la RDC et la Chine.

Un bilan positif et un héritage précieux

Pendant plus de deux décennies, les Casques Bleus chinois ont joué un rôle crucial dans la restauration de la paix et le développement local dans la province du Sud-Kivu. Ils ont notamment contribué à la réhabilitation et à la construction d’infrastructures routières essentielles et apporté un soutien précieux au secteur médical.

Hommage au Président Tshisekedi et perspectives d’avenir

Le Gouverneur Kashekere a également rendu hommage au Président Félix Tshisekedi pour sa diplomatie agissante, qui a permis de consolider les acquis en matière de stabilité, de paix sociale et de développement durable en RDC.

Un retrait progressif et une prise en charge par les FARDC

Le départ des 220 Casques Bleus chinois s’inscrit dans le cadre du plan de désengagement et de retrait accéléré de la MONUSCO déclenché en février 2024. D’ici fin 2024, environ 2 000 soldats supplémentaires quitteront leurs bases dans la province du Sud-Kivu, réduisant ainsi l’effectif total de la mission onusienne de 13 500 à 11 500 membres.

Pas de vide sécuritaire, les FARDC et la PNC à la manœuvre

Les autorités congolaises ont tenu à rassurer la population que le retrait de la MONUSCO ne créera pas de vide sécuritaire. Les FARDC et la Police Nationale Congolaise (PNC) ont été formées et équipées pour assurer la sécurité des populations dans les zones jadis occupées par la mission onusienne.

Un tournant dans l’histoire de la RDC

Le retrait progressif de la MONUSCO marque un tournant dans l’histoire de la République Démocratique du Congo. C’est le signe que le pays est résolu à prendre en main son destin et à assumer pleinement sa responsabilité en matière de sécurité et de développement.

  • Ben Mugishso

Benjamin WATCHDOG

Learn More →

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *