Le travail de la femme en situation d’extrême pauvreté à Bukavu est le titre du livre du Professeur Bugeme Ziga, paru à Kinshasa aux éditions du CEPAS avec l’appui de la Direction de Développement et de Coopération (DDC). L’ouvrage a été préfacé par le Professeur Gyavira Mushizi, enseignant à l’Université Pédagogique Nationale (UPN) de Kinshasa.

Dédicace à un ami et défenseur des droits humains

Le Professeur Ziga a dédicacé un exemplaire de son livre à Egide Kitumaini, directeur de la radio Gorilla FM, en ces termes : « A Egide Kitumaini, pour le lien d’amitié qui nous unit et pour ton combat pour la défense des droits humains. »

Un livre qui explore les conditions de vie des femmes portefaix

L’ouvrage se penche sur la situation des femmes portefaix, une catégorie spécifique de femmes travaillant dans l’extrême pauvreté à Bukavu et en milieu rural du Sud-Kivu. Ces femmes sont exploitées, transportant des charges lourdes pour un salaire dérisoire (un à trois dollars par jour) pour un travail de 12 heures.

Vers une possible autonomisation des femmes cargolisées

Le Professeur Ziga et son co-auteur, l’Assistant Dien-Merci Cebweru Rodrigue, soutiennent que si les acteurs étatiques et humanitaires prenaient en compte les capacités des femmes portefaix et leur offraient des opportunités d’exercer des métiers et des activités de leur choix, elles pourraient s’autonomiser et sortir de la pauvreté extrême.

Le livre du Professeur Bugeme Ziga est une contribution importante à la compréhension des conditions de vie des femmes portefaix à Bukavu et au Sud-Kivu.

L’ouvrage plaide pour une meilleure prise en compte des capacités de ces femmes et pour leur autonomisation économique.

La publication de ce livre est une occasion de sensibiliser le public à la situation des femmes portefaix et de mobiliser les acteurs étatiques et humanitaires pour leur venir en aide.

• Ben Mugisho