Suite et fin du deuxième audio de l’homme d’État Didier Okito : un discours violent et menaçant, une critique de l’UNC. Analyse de Moise Cubaka, journaliste indépendant.
La publication du deuxième audio de l’homme d’État Didier Okito, dans lequel il s’en prend violemment à son ancien mentor, le ministre d’État et ministre du budget Aimé Boji, a suscité une vive indignation dans la province du Sud-Kivu.
Dans cet audio, Okito, qui a été candidat aux élections législatives du 20 décembre dernier dans la ville de Bukavu, profère des insultes à l’égard de son ex-épouse et mère de ses enfants, ainsi que des menaces de mort à l’encontre de Boji.
Des propos jugés « indignes » et « menaçants »
De nombreux observateurs ont condamné ces propos, les jugeant « indignes » et « menaçants ». C’est un discours inadmissible, qui montre un manque total de respect pour les femmes et pour la vie humaine, a déclaré Moise Cubaka. « Okito ne se comporte pas comme un homme d’État, mais comme un voyou’’, a-t-il ajouté.
Une critique de l’UNC
Le journaliste s’interroge également sur la situation de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC), le parti politique dont font partie Okito et Boji.
« L’UNC est un parti qui est régulièrement secoué par des divisions internes », note l’auteur. « Cet audio ne fait que confirmer cette tendance. »
Dans son analyse, Cubaka cite notamment l’exemple de la querelle entre le directeur de communication du parti, Michel Moto, et un autre cadre, Juvenal Munobo.
La critique conclut en affirmant que Didier Okito a « raté l’occasion de se montrer à la hauteur de son statut d’homme d’État ».
« Il a plutôt prouvé qu’il n’est pas digne de confiance et qu’il ne peut pas être un modèle pour les jeunes », écrit l’auteur.
- Eco-Kilo