Une nouvelle dynamique souffle sur la ville de Bukavu. Les habitants de plusieurs avenues, en collaboration avec le Professeur Luc Henkinbrant, ont tenu leur première réunion pour concrétiser le projet pilote d’urbanisme participatif « Quartier Vert ». Soutenu par le Gouverneur Jean-Jacques Purusi Sadiki, ce projet novateur vise à redonner aux citoyens le pouvoir de façonner leur environnement et de co-construire la ville de demain.
Le Gouverneur Jean-Jacques Purusi Sadiki a apporté son soutien sans réserve au projet « Quartier Vert », une initiative citoyenne visant à améliorer le cadre de vie des Bukaviens. Cette première réunion, qui a rassemblé les habitants des avenues concernées, marque une étape importante dans la mise en œuvre de ce projet ambitieux. Le Professeur Luc Henkinbrant, à l’origine de cette initiative, a souligné l’importance de la participation citoyenne dans la transformation de la ville.
Le projet « Quartier Vert » a pour ambition de transformer plusieurs avenues de Bukavu en espaces de vie plus agréables et plus durables. Les habitants, en collaboration avec les experts, travailleront ensemble pour améliorer la qualité de l’air, réduire la pollution sonore, développer les espaces verts et promouvoir les modes de transport doux. Cette initiative s’inscrit dans une démarche globale visant à faire de Bukavu une ville plus résiliente et plus attractive.
Les villes sont confrontées à des défis sans précédent : changement climatique, inégalités sociales, urbanisation galopante. Pour y répondre, il est urgent de repenser nos modes de vie et d’aménagement des territoires. C’est dans ce contexte que l’urbanisme participatif se présente comme une solution innovante. En plaçant les citoyens au cœur de la décision, il permet de créer des villes plus justes, plus inclusives et plus résilientes.
Les citoyens, qu’ils habitent en ville ou à la campagne, exigent d’être acteurs de leur environnement. Ils souhaitent participer aux décisions qui les concernent et co-construire leur cadre de vie. Face à cette aspiration légitime, l’urbanisme traditionnel, trop souvent centré sur l’expert, montre ses limites.
L’urbanisme participatif offre une alternative en permettant à tous les acteurs de la ville de s’exprimer et de contribuer à la définition des projets. Certes, cette démarche demande du temps, de l’ouverture d’esprit et une capacité à gérer la diversité des points de vue. Mais elle garantit des projets plus légitimes, mieux acceptés et plus durables.
Pour les responsables de projets, l’enjeu est de créer un véritable espace de dialogue, où chacun peut s’exprimer librement et où les décisions sont prises de manière collégiale. Il s’agit aussi d’accepter que les solutions trouvées ne sont pas forcément parfaites, mais qu’elles constituent des compromis satisfaisants pour l’ensemble de la communauté.
En conclusion, l’urbanisme participatif est une démarche prometteuse pour construire des villes plus durables et plus humaines. En plaçant les citoyens au cœur des projets, nous leur donnons les moyens de façonner leur environnement et de créer des lieux de vie où il fait bon vivre.
- Chancel Mwezze