Le bureau de coordination Société civile dans le groupement de Bugorhe ne trouve pas d’intérêt qu’apportent les assises qui se déroulent à Nairobi entre le gouvernement, les groupes armés ainsi que les forces vives à la RD Congo.
C’est ce que pense Justin Mulindangabo. Le président de cette structure citoyenne dans le territoire de Kabare qualifie d’un chèque en blanc, ce dialogue entre les belligérants.
Les assises sont relancées la matinée du lundi 28 Novembre 2022.
L’acteur social de Bugorhe, pense que ce tête-à-tête a pour méandres de favoriser, une fois de plus, l’infiltration au sein des Forces Armées de la République démocratique du Congo ainsi que d’autres services de sécurité.
« Nous n’attendons rien des assises de Nairobi », regrette Justin Mulindagabo avouant qu’il n’est pas convaincu de la solution que peuvent apporter les pays de l’Eac.
Ce défenseur de droits humains déplore le fait que parmi les agresseurs se retrouvent des vrais congolais. Il doute des résultats escomptés face aux assises de Nairobi car la trahison fait parler d’elle actuellement au sein des acteurs politiques et sécuritaires en République Démocratique du Congo.
- Avec la collaboration de Prosper Safari