Trois personnes ont été tuées et plusieurs autres blessées lors d’un affrontement entre les groupes armés Wazalendo et les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) ce mercredi 27 mars 2024 à Nyangezi, dans le territoire de Walungu au Sud-Kivu.
Selon Cambale Baleke Noé, président de la société civile de Karhongo, les affrontements ont éclaté vers 16 heures au centre de Munya, groupement de Karhongo. Le bilan provisoire fait état de trois morts par balle, dont un jeune homme et deux adultes, ainsi que d’une jeune fille blessée à la jambe gauche. La blessée a été transférée au centre de santé d’État de Nyangezi où elle reçoit des soins.
La société civile locale attribue la responsabilité de ce drame aux conflits récurrents entre les Wazalendo et les FARDC. Elle demande aux autorités civiles, policières et militaires de diligenter des enquêtes afin de traduire les auteurs de ces troubles en justice.
La population de Nyangezi est actuellement plongée dans la consternation et la psychose. Le sang coule de manière inhumaine et les crépitements d’armes continuent de retentir dans la région.
Il est important de noter que les victimes ne sont que des paisibles citoyens qui ne font partie d’aucun des deux groupes armés. La société civile appelle à une cessation immédiate des hostilités et à un dialogue constructif pour mettre fin à ce cycle de violence qui endeuille la population.
En outre, les actes de barbarie, tels que les assassinats et les pillages, ne cessent d’être rapportés dans le territoire de Walungu et ses environs. La situation sécuritaire dans cette région est préoccupante et nécessite une attention urgente de la part des autorités.
Le drame de Nyangezi est un exemple tragique des conséquences de la violence armée dans l’est de la RDC. Il est impératif que les autorités prennent des mesures concrètes pour mettre fin à l’impunité et garantir la sécurité des populations civiles.
- Eco-Kilo