Les populations déplacées dénoncent des conditions de vie inhumaines dans les camps. Depuis plusieurs mois les populations de l’Est de la RDC vivent dans des camps de déplacés, loin de leurs foyers, privés de leurs biens et confrontés à une situation humanitaire désastreuse. Ces hommes, ces femmes et ces enfants, contraints de fuir les violences et les conflits, lancent un appel urgent à l’aide.
« Nous souffrons de l’insuffisance des ressources, du manque d’accès à des soins de santé dignes, et de l’absence d’une éducation adéquate pour nos enfants », témoigne Adeline Mapendo, une déplacé vivant dans le camp de Kanyarucinya « Chaque jour est un combat pour survivre dans ces conditions difficiles. »
Les conditions de vie dans les camps sont loin d’être décentes. Les abris sont souvent précaires, l’accès à l’eau potable est limité, et les risques sanitaires sont élevés. Les enfants ne peuvent pas aller à l’école et les adultes n’ont pas la possibilité de travailler.
Les déplacés demandent aux autorités compétentes de :
- Restaurer la paix : Afin de pouvoir retourner dans leurs foyers en toute sécurité.
- Améliorer les conditions de vie dans les camps : En augmentant l’aide humanitaire, en renforçant les infrastructures et en garantissant l’accès aux services essentiels.
- Mettre en place des solutions durables : Pour permettre aux déplacés de reconstruire leur vie et de s’intégrer dans leur communauté.
« Nous ne voulons pas rester éternellement dans ces camps », poursuit Mapendo. « Nous voulons retrouver une vie normale, pouvoir travailler et subvenir aux besoins de nos familles. »
Cet appel poignant des déplacés doit être entendu. Il est urgent d’agir pour mettre fin à leur calvaire et leur offrir un avenir meilleur.
- Eco-Kilo