La Société Civile Environnementale et Agro-Rurale du Congo (SOCEARUCO) tire la sonnette d’alarme face au pillage systématique des forêts dans la province du Maniema. Dans une lettre adressée à la Première Ministre, Judith Suminwa, la SOCEARUCO dénonce la collaboration entre des exploitants illégaux et des émissaires rwandais, qui met en péril l’économie verte du pays et la sécurité des défenseurs de l’environnement.
Des preuves accablantes d’un pillage organisé
La SOCEARUCO appuie ses accusations sur des preuves concrètes, notamment un mémo lu lors de la journée mondiale de l’environnement le 5 juin à Wamaza et une lettre datée du 15 juin 2024 adressée à la Première Ministre. « Ces documents démontrent l’ampleur du pillage et l’implication de certaines autorités locales », insiste Mr Yahaya Mirambo Bin Lubungi de la socearuco à Kabambare.
Un appel à l’action pour stopper l’hémorragie forestière
La SOCEARUCO implore la Première Ministre d’intervenir personnellement pour mettre fin à ce pillage qui profite aux ennemis du pays et met en danger l’environnement et les populations locales. L’organisation appelle à des mesures urgentes pour protéger les forêts du Bassin du Congo et à traduire les responsables en justice.
Des défenseurs de l’environnement menacés
La SOCEARUCO déplore également les menaces et les intimidations dont sont victimes les défenseurs de l’environnement qui s’opposent au pillage. L’organisation exhorte les autorités à garantir la sécurité de ces acteurs essentiels à la protection de l’environnement.
En ligne avec la vision du Chef de l’Etat
L’action de la SOCEARUCO s’inscrit dans la droite ligne de la vision du Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, qui prône le renforcement des stratégies nationales de protection des forêts et la promotion d’une nouvelle économie du climat.
Un appel à la mobilisation nationale
A travers sa présidente nationale madame Cathy, la SOCEARUCO lance un appel à la mobilisation nationale pour protéger les forêts de la République Démocratique du Congo, un patrimoine naturel inestimable. L’implication de tous, autorités, société civile et population, est nécessaire pour mettre fin à ce pillage et construire un avenir durable pour le pays.
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