Le Bureau de Coordination de la Société Civile du Sud-Kivu (BCSCSK) exprime sa profonde préoccupation face à la persistance de la crise hydrique qui frappe la ville de Bukavu. Dans une déclaration rendue publique ce mardi 9 juillet 2024, le BCSCSK dénonce la carence en eau potable et interpelle la REGIDESO, la société de distribution d’eau, à prendre des mesures urgentes pour remédier à cette situation inacceptable.
Des promesses non tenues et une population en souffrance
Le BCSCSK rappelle qu’au cours d’une journée portes ouvertes organisée par la REGIDESO en avril dernier, des solutions avaient été proposées par les techniciens pour faire face aux problèmes de desserte en eau. Cependant, force est de constater que ces promesses n’ont pas été suivies d’effets et que la population continue de souffrir d’une pénurie d’eau potable.
Incompétence et manque de solutions durables
La Présidente du BCSCSK déplore l’incompétence des techniciens de la REGIDESO qui « tâtonnent » au lieu d’apporter des solutions idoines et durables. Elle fustige également le manque d’équipements adéquats au sein du service technique, ce qui entrave davantage la résolution des problèmes.
Des propositions concrètes pour une solution immédiate
Face à l’urgence de la situation, le BCSCSK propose à la REGIDESO des mesures concrètes pour pallier à la pénurie d’eau :
- Distribution gratuite ou à prix abordable d’eau potable par camions citernes dans les quartiers les plus touchés.
- Renforcement en équipements du service technique pour une meilleure efficacité.
Un viol ignoble comme conséquence directe de la crise
Le BCSCSK attire également l’attention sur les conséquences dramatiques de la crise hydrique, illustrées par le viol d’une jeune fille de 18 ans dans le quartier Kasali ce dimanche 7 juillet. En quête d’eau, la victime a été agressée par des hommes non identifiés.
Un appel à la REGIDESO et à la mobilisation citoyenne
Le BCSCSK lance un appel urgent à la REGIDESO pour qu’elle améliore ses services et fournisse des efforts concrets pour satisfaire sa clientèle. « Trop c’est trop ! », clame le BCSCSK, qui exhorte la population à se mobiliser pour exiger des solutions durables à cette crise qui met en péril la santé et la sécurité des habitants de Bukavu.
- Eco Kilo