La Wildlife Conservation Society (WCS) et l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN) ont organisé ce 23 mai à Kalemie, dans la province du Tanganyika, une cérémonie officielle de lancement de l’étude d’impact environnemental et social (EIES) pour la Réserve de Faune de Kabobo-Luama.
Cette EIES s’inscrit dans le cadre du projet de gestion du paysage de la zone protégée de Kabobo-Luama, une initiative financée par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) via le Fonds pour l’Environnement Mondial. Le projet vise à appuyer le gouvernement congolais dans la préservation de l’environnement et la conservation de la biodiversité de cette réserve.
Un engagement fort pour la conservation et le développement durable
S.E. Nkoya Mawazo, Ministre Provincial de l’Environnement et représentant du Gouverneur du Tanganyika, a présidé la cérémonie de lancement. « Cette étude et les plans qui en découleront nous permettront de mieux gérer la zone protégée et d’impliquer activement les communautés locales dans sa conservation », a-t-il déclaré. « La protection de ce paysage est essentielle non seulement pour préserver la nature mais aussi pour lutter contre le changement climatique en stockant du carbone. »
M. Erick Ngoie, Coordonnateur Provincial du programme 145 Territoires au Tanganyika pour le PNUD, a également pris la parole lors de la cérémonie. « Ce projet s’inscrit dans une approche qui lie la conservation de la biodiversité au bien-être des communautés locales », a-t-il souligné. « L’étude et les plans de gestion qui seront élaborés permettront de trouver des solutions adaptées pour concilier les objectifs de conservation et les besoins des populations qui vivent dans la zone protégée. »
Une étude participative et inclusive
Des consultants spécialisés ont été recrutés pour mener l’EIES et élaborer un plan de gestion correspondant. Ils conduiront des enquêtes et des consultations auprès des différentes parties prenantes, notamment les communautés locales, les autorités, les organisations de la société civile et les acteurs du secteur privé.
« L’objectif est de recueillir les informations nécessaires pour produire des outils de gestion pertinents et adaptés au contexte local », a expliqué l’un des consultants. « Le rapport final sera soumis aux parties prenantes pour validation avant sa mise en œuvre. »
Un projet ambitieux aux retombées positives
L’EIES et la production des différents instruments de gestion devraient s’achever d’ici fin juin 2024. « Je suis convaincu que ce projet contribuera de manière significative à la conservation de la biodiversité et au développement durable des provinces du Tanganyika et du Sud-Kivu », a conclu le Ministre Provincial Nkoya Mawazo. « J’encourage toutes les parties prenantes à collaborer étroitement pour sa réussite. »
Couverture élargie du projet
Il est important de noter que l’article original omettait de mentionner que le projet de gestion du paysage de la zone protégée de Kabobo-Luama couvre, en plus de la Réserve de Faune de Kabobo-Luama, l’ensemble du Paysage de Kabobo-Luama et la Réserve de Faune de Ngandja. Cette précision permet de mieux comprendre l’ampleur et l’ambition du projet.
- Eco-Kilo