C’est dans une ambiance électrique que Vital Kamerhe a remporté ce mardi les primaires organisées par l’Union sacrée (USN) en vue de la désignation de son candidat à la présidence de l’Assemblée nationale de la République démocratique du Congo (RDC). Des élections primaires historiques au sein de la coalition au pouvoir, l’Union sacrée (USN).

Dès son élection, M. Kamerhe a pris un engagement fort pour la transparence et la bonne gouvernance. Il a promis de « ne plus jamais voir un député national arrêté comme un vulgaire citoyen » et de faire de l’Assemblée nationale « une chambre de débats et non de combats ». Il a également plaidé pour une plus grande responsabilisation du président de la République devant la chambre et pour que les rapports de l’Inspection générale des finances (IGF) soient déposés à l’Assemblée nationale.

M. Kamerhe, qui a déjà fait ses preuves par le passé, est connu pour son leadership éclairé et sa vision claire pour l’avenir de la RDC. Son retour à la tête de l’Assemblée nationale pourrait être un symbole fort de l’espoir et du changement pour le peuple congolais.

L’élection de M. Kamerhe a été saluée par l’ensemble de la classe politique congolaise. Le président de la République, Félix Tshisekedi, l’a félicité et lui a souhaité plein succès pour la suite. Les partis membres de l’USN ont également exprimé leur soutien à M. Kamerhe, tout en appelant à l’unité et à la cohésion au sein de la coalition.

L’élection de Vital Kamerhe à la présidence de l’Assemblée nationale (élections primaires au sein de l’USN) apparaît comme un défi lancé à son rival du Sud-Kivu, Modeste Bahati Lukwebo et marque un nouveau chapitre pour la démocratie congolaise. « C’est une victoire pour le peuple congolais, qui aspire à un avenir meilleur », déclare Jules Bahati, cadre de l’UNC.

• Scharbeek Molenbeek