Il y a environ deux semaines, à la Cité de l’Union africaine, réunis autour du Président Félix Tshisekedi, les représentants des communautés Téké (Maï-Ndombe) et Yaka (Kwango) ont signé un acte d’engagement global et inclusif pour la paix et la stabilité dans les provinces de Maï-Ndombe, Kwilu, Kwango, Kinshasa et Kongo-Central.
Cet événement est l’aboutissement des consultations menées pendant trois jours par le vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur Peter Kazadi, dans le but de mettre fin à ce conflit foncier qui ensanglantait la partie Ouest de la RDC, précisément dans le territoire de Kwamouth, depuis 2022.
Les deux parties ont pris l’engagement formel de cesser les hostilités et de rechercher une solution pacifique à la crise. Elles ont promis de privilégier le dialogue, la médiation et l’arbitrage selon les coutumes locales comme moyen de prévention et de résolution des conflits. En vue d’une paix durable, les représentants des Tékés et des Yaka ont levé l’option de veiller à la cohésion, à la solidarité et à la justice sociale dans leurs entités respectives.
Dans son allocution, le Chef de l’État a remercié tous les chefs coutumiers à qui il a promis sécurité et protection. Il s’est engagé à se rendre lui-même sur le terrain et à décerner des médailles de mérite à ces représentants des pouvoirs coutumiers pour leur implication dans le rétablissement de la paix dans la partie Ouest du pays.
Prenant la parole à cette occasion, le vice-Premier ministre Peter Kazadi a fait savoir qu’il a remis au Chef de l’État le rapport de la mission, celle « de mettre fin au désordre qui régnait dans les zones en conflit », que ce dernier lui avait confiée. Par ailleurs, il a souligné que cet acte d’engagement est élaboré grâce aux cahiers de charges remis par les deux communautés autrefois en conflit.
- Angel Nsim