30 personnes dont, 15 femmes, 10 jeunes et 5 leaders locaux sont formées par la Dynamique Femme et Enfant, DFE. Les bénéficiaires des formations sont renforcés sur leurs rôles dans le processus électoral. Ils sont informés du calendrier électoral ainsi que sur les nouvelles innovations de la loi électorale en mettant un accent sur les nouveautés sensibles au genre.
Les bénéficiaires sont informés sur les innovations de la nouvelle loi électorale et sur leurs rôles dans le processus électoral. Ils acquièrent également des connaissances sur le genre, la féminité et la masculinité positive et enfin ils s’engagent à contribuer à la bonne gouvernance dans le pays à travers leur participation active.
C’est ce que veut atteindre comme résultat, la DFE à traversdes ateliers de formation qui s’effectuent, chacun pour une durée de 3 jours dans différents axes dont, la ville de Bukavu et dans 5 territoires du Sud-Kivu. C’est notamment à Uvira-plaine Ruzizi, à FIZI-Baraka, à Kalehe-Bunyakiri, à Walungu-kamanyola-nyangezi et à Idjwi-sud-Nord et Idjwi-Sud.
Point n’est besoin de rappeler que la RDC organise cette année 2023, des élections au niveau local, provincial et national. Il n’est pas à démontrer que les élections constituent un élément central de tout système démocratique.
A en croire Esther Mubalama, elles traduisent le choix des citoyens quant à la gestion de leur destin commun et permettent d’évaluer et de redéfinir sur les relations entre les citoyens.es et leurs dirigeants.
La chargée de programme de la Dynamique Femme et Enfant est persuadée en ce sens que les élections permettent la désignation des leaders légitimes, constituant une base primordiale de la bonne gouvernance.
« Cela n’est possible que lorsque toutes les catégories de la population comprennent les enjeux liés aux élections », note Georgette Nkunzi, la Coordinatrice de cette association admettant que lorsque le processus électoral tient compte de la représentation de toutes les catégories de la population et répond aux besoins et intérêts des hommes et des femmes, cela peut présager une bonne gestion de la cité.
L’expérience des élections passées en 2006, 2011 et 2018 en RDC a démontré que les femmes et les jeunes ont été exclus.es des enjeux électoraux. Ça ne sera pas le cas pour les échéances électorales à venir !
Ces ateliers entrent dans le cadre de la réalisation du projet Promotion des Elections Inclusives pour une Meilleure représentativité des femmes et des jeunes dans les Institutions Démocratiques à tous les niveaux, ‘’PEMID’’. Il est appuyé par la Coopération Suisse à travers la Symuf-RDC.
- Ben Mugisho