L’Action Citoyenne Contre les Antivaleurs, Acca, exige la Société Banro corporation, d’être cette fois plus redevable dans la prise en compte des besoins de la communauté locale à Mwenga. A cet effet, quelques garanties préalables sont demandées en faveur de la population locale. Ce, avant la reprise des activités de cette société minière dans le territoire de Mwenga.
C’est le président de cette structure citoyenne qui sonne l’alerte. Son message a pour but de prévenir cette fois l’opinion tant locale, nationale qu’internationale.
Les employés de Namoya Mining SA, Banro Congo Minig SA, Lugushwa Mining SA, Kamituga Mining SA, Banro Fondation (Collectivement Banro) sont appelés à rester aux aguets en rapport avec la reprise du boulot dans cette multinationale.
Une communication qui a fait le tour de la toile. Elle est adressée à tous ses employés avec pour objet l’annonce de la finalisation d’une nouvelle acquisition.
Albert Wangachumo, responsable de l’Acca asbl annonce que le cheval de bataille de son organisation citoyenne, l’Acca, est la lutte contre les antivaleurs et la promotion du changement de mentalité. Pour cet acteur social, cela constitue un gage du bienêtre des citoyens congolais.
L’Action Citoyenne Contre les Antivaleurs, Acca asbl tient à rappeler la gestion antérieure de la société Banro Corporation dans le cadre des actions de Lugushwa et Kamituga Mining. Pour elle, cette gestion était caractérisée par la non prise en compte des exigences sociales de la communauté.
« Aucune œuvre sociale n’a été réalisée. On note une mauvaise politique de recrutement et un traitement désobligeant des fils et filles de Mwenga », regrette Wangachumo, qui décourage tout arrangement illégal entre les tiers.
Il tient à rappeler que la loi n°18/001 du 09 mars 2018 modifiant et complétant la loi n° 007/2002 du 11 juillet 2002 portant sur le code minier doit être mis à profit et surtout respectée dans toutes démarches visant l’exploitation minière à Mwenga.
Ainsi, l’Action Citoyenne Contre les Antivaleurs ACCA asbl invite tous les acteurs étatiques, politiques et administratifs ainsi que les forces vives d’exiger le principe de rédévabilité et d’autres garanties exploratoires avant la relance d’activités minières dans cette partie du Sud-Kivu. L’insistance est rangée sur les aspects misérabilistes qui demeurent dans le chef de la population pendant que leur terre est un scandale géologique.
- Angel Nsimire