La situation sécuritaire se dégrade dangereusement aux abords des agences de transport en commun desservant la route Bukavu-Kamanyola-Uvira. Les voyageurs sont de plus en plus victimes de vols, d’agressions et de menaces de la part d’individus se faisant passer pour des rabatteurs communément appelés « Kokayi ».
Ces individus, souvent rémunérés au pourcentage par les chauffeurs, ont pour mission d’attirer les clients vers leurs véhicules. Cependant, nombreux sont ceux qui profitent de cette position pour commettre des actes délictueux. Les passagers se plaignent ainsi de vols de bagages, d’agressions physiques et de pertes de biens de valeur.
« J’ai été dépouillé de mon téléphone portable dès mon arrivée à l’arrêt de bus », témoigne un voyageur, visiblement traumatisé. « Ces individus sont très agressifs et n’hésitent pas à utiliser la force pour parvenir à leurs fins ».
Face à cette situation alarmante, la société civile s’inquiète et appelle les autorités compétentes à prendre des mesures urgentes. « Il est urgent que les services de sécurité renforcent leur présence aux abords des gares routières », déclare Amos Bisimwa, un activiste local de l’OBAPG. « Les autorités doivent également mettre en place un système de contrôle plus rigoureux des rabatteurs afin de traquer les individus mal intentionnés ».
Les chauffeurs de taxi-bus ne sont pas épargnés par cette situation. Nombreux sont ceux qui se sentent menacés et impuissants face à ces agissements. « Nous sommes les premiers à souffrir de cette insécurité », confie un chauffeur. « Les passagers perdent confiance en nous et préfèrent désormais prendre des risques en empruntant des moyens de transport clandestins ».
Pour mettre fin à ce fléau, il est indispensable de renforcer la collaboration entre les autorités, les transporteurs et la société civile. Des patrouilles régulières des forces de l’ordre, la mise en place de caméras de surveillance et la sensibilisation des voyageurs sont autant de mesures qui pourraient contribuer à améliorer la sécurité aux arrêts de bus.
Il est également urgent de réglementer l’activité des rabatteurs et de mettre en place un système de sanctions pour ceux qui commettent des infractions.
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