La pénurie d’eau potable qui sévit à Mazigiro, touchant des milliers de personnes dans les quartiers de Panzi, Nyantende, Mudusa et Muhungu, a suscité l’émoi des autorités provinciales. Une mission d’inspection conduite par le ministre provincial des Mines, Énergie et Ressources Hydrauliques, Prof. Martin Bitijula Mahimba, a mis en lumière l’ampleur du problème ce samedi 16 novembre 2024.
Des infrastructures à bout de souffle
Les installations de traitement et de distribution d’eau de Mazigiro sont dans un état de délabrement avancé. Les raccordements illégaux se multiplient, les fuites sont omniprésentes et les bornes-fontaines sont souvent hors d’usage. Cette situation précaire expose la population à un risque élevé de maladies liées à la consommation d’eau insalubre.
Un calvaire quotidien
Face à cette pénurie chronique, les habitants sont contraints de parcourir de longues distances pour trouver de l’eau, souvent de mauvaise qualité. Les femmes et les enfants sont les plus touchés par cette situation, qui impacte leur santé et leur quotidien.
Des solutions en vue
Conscient de l’urgence de la situation, le gouvernement provincial a annoncé la mise en place d’une commission d’enquête chargée d’identifier les causes profondes de cette crise et de proposer des solutions durables. Des études seront également menées pour financer les travaux de réhabilitation du réseau d’eau.
« Nous sommes déterminés à mettre fin à ce calvaire », a déclaré le Prof. Martin Bitijula Mahimba. « Les habitants de Bukavu ont droit à un accès à l’eau potable de qualité. Nous allons tout mettre en œuvre pour atteindre cet objectif, conformément à la vision du gouverneur de province, le Prof. Jean-Jacques Purusi. »
Au-delà de Mazigiro
La crise de l’eau à Mazigiro est symptomatique d’un problème plus large qui touche de nombreuses régions de la République Démocratique du Congo. L’accès à l’eau potable est un droit fondamental qui doit être garanti à tous les citoyens.
- Christian Buhendwa