un nouveau briefing de l’International Crisis Group vient d’être publié. C’est sur la situation à l’est du Tchad, qui a accueilli plus de 900 000 personnes fuyant la guerre civile du Soudan depuis avril 2023. Les populations de l’est du Tchad, notamment celles du Ouaddaï, où se concentre la majorité des réfugiés, faisaient déjà face à une extrême pauvreté et à des divisions entre communautés arabes et non arabes.
L’accroissement soudain de la population et l’importation des fractures communautaires soudanaises risquent de déstabiliser la région.
Des personnes attendent la distribution de nourriture dans le site d’accueil provisoire d’Adré. Fuyant la guerre qui ravage le Soudan voisin, près de 930 000 personnes ont trouvé refuge dans l’est du Tchad depuis avril 2023. Mars 2024. Ouaddaï, Tchad. CRISIS GROUP/Charles Bouessel. Des personnes attendent la distribution de nourriture dans le site d’accueil provisoire d’Adré. Fuyant la guerre qui ravage le Soudan voisin, près de 930 000 personnes ont trouvé refuge dans l’est du Tchad depuis avril 2023. Mars 2024. Ouaddaï, Tchad. CRISIS GROUP/Charles Bouessel.
Des personnes attendent la distribution de nourriture dans le site d’accueil provisoire d’Adré. Fuyant la guerre qui ravage le Soudan voisin, près de 930 000 personnes ont trouvé refuge dans l’est du Tchad depuis avril 2023. Mars 2024. Ouaddaï, Tchad. CRISIS GROUP/Charles Bouessel. 3 – Des femmes et des enfants patientent dans le camp de rapatriés de Tongori. Quatre-vingt-neuf pour cent des réfugiés entrant au Tchad en provenance du Soudan sont des femmes et des enfants. Mars 2024. Ouaddaï, Tchad. CRISIS GROUP/Charles Bouessel.
Un éleveur conduit son bétail vers l’un des rares points d’eau de la région, entre Adré et Farchana. Dans cette région semi-désertique, qui manque d’infrastructures, les habitants doivent marcher des kilomètres pour obtenir de l’eau. Ouaddaï, Tchad. CRISIS GROUP/Charles Bouessel.
Une femme va chercher de l’eau potable dans le site d’accueil provisoire d’Adré. L’accès à l’eau est insuffisant dans les camps, certaines personnes ne recevant que six litres d’eau par jour, loin du minimum de vingt litres par jour recommandé par l’Organisation mondiale de la santé. Février 2024. Ouaddaï, Tchad. CRISIS GROUP/Charles Bouessel.
Des personnes se rassemblent au marché à bétail d’Adré. Depuis le déclenchement de la guerre au Soudan, les éleveurs tchadiens ne peuvent plus vendre leur bétail au Soudan comme ils le faisaient auparavant, et les prix ont chuté. Février 2024. Ouaddaï, Tchad. CRISIS GROUP/Charles Bouessel.
Une femme cherche du bois près du camp de réfugiés d’Adré. Les femmes et les enfants sont généralement responsables de la collecte de bois pour la cuisine et sont particulièrement exposés à la violence, en particulier aux violences basées sur le genre. Ouaddaï, Tchad. CRISIS GROUP/Charles Bouessel.
Des éleveurs arabes conduisent leur bétail à travers une tempête de sable. L’ethnicisation du conflit au Darfour augmente le sentiment anti-arabe dans le Ouaddaï, créant le risque de nouveaux affrontements intercommunautaires similaires à ceux de 2019. Ouaddaï, Tchad. CRISIS GROUP/Charles Bouessel.
- Par Emmanuel Gamard