Une nouvelle fois, les populations de Kalehe sont confrontées à une crise humanitaire. Plusieurs organisations non gouvernementales (ONG) présentes dans la région, notamment à Kalonge, sont contraintes de suspendre leurs activités et d’évacuer leurs équipes.
Cette décision difficile est motivée par la dégradation rapide de la situation sécuritaire. Les assassinats, les menaces, les intimidations et les arrestations arbitraires se multiplient, créant un climat d’insécurité généralisé. Shasha Jean-Baptiste, acteur de la société civile, dénonce avec force ces exactions et souligne que la population vit dans la peur.
L’assassinat de Lushombo Barhondeze, défenseur des droits de l’homme, a été un choc pour la communauté et a exacerbé les tensions. Depuis ce drame, les groupes armés intensifient leurs actions, visant notamment les acteurs humanitaires. Rubenga, un autre acteur de la société civile, lance un appel urgent aux humanitaires pour qu’ils restent mobilisés aux côtés des populations en détresse. Il les exhorte à faire preuve de résilience face à ces défis.
La population de Kalonge attend toujours que justice soit faite pour l’assassinat de Lushombo Barhondeze, tué à bout portant à un barrage tenu par les Wazalendo alors qu’il défendait la cause d’une infirmière. Les habitants réclament un procès en flagrance pour que les responsables de ce crime répondent de leurs actes.
Cette nouvelle crise humanitaire met en lumière la fragilité de la situation à Kalehe et souligne l’importance d’une intervention urgente des autorités pour rétablir la sécurité et protéger les populations civiles.
- Eco-Kilo