La ville de Goma et ses environs sont en proie à une insécurité grandissante, caractérisée par une recrudescence des enlèvements, des tueries et des braquages. Ces actes de violence, souvent perpétrés par des groupes armés, sèment la peur et la désolation au sein de la population.
Aimé Mukanda Mbusa, notable de Rutshuru et défenseur des droits humains, a lui-même été victime d’un enlèvement le 21 septembre dernier au cœur de Goma. Il raconte avoir été kidnappé par une trentaine d’hommes armés qui l’ont conduit sur la colline de Kibumba, près de la ligne de front. Grâce à un concours de circonstances, il a réussi à s’échapper et à se réfugier auprès des FARDC.
Ce témoignage poignant illustre la gravité de la situation sécuritaire à Goma. La libre circulation d’armes à feu en ville, souvent aux mains de groupes armés, est l’une des principales causes de cette insécurité. Les tirs nourris sont devenus monnaie courante, semant la panique parmi les habitants.
Les défenseurs des droits humains, comme Aimé Mukanda, sont particulièrement vulnérables. Ils font face à des menaces constantes et sont souvent pris pour cible en raison de leur engagement.
Face à cette situation alarmante, l’auteur de ce témoignage lance plusieurs appels. Il est urgent de renforcer les dispositifs de sécurité à Goma et dans ses environs, notamment en luttant contre la prolifération des armes illégales.
Les autorités doivent prendre des mesures concrètes pour protéger les défenseurs des droits humains, qui jouent un rôle essentiel dans la société.
La question des groupes armés, notamment des Wazalendo, doit être traitée avec fermeté. Ces groupes doivent être désarmés et leurs activités illégales réprimées.
Les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) doivent être dotées des moyens nécessaires pour lutter efficacement contre les groupes armés et rétablir la sécurité.
Il est impératif que les autorités congolaises prennent conscience de l’urgence de la situation et mettent en œuvre des actions concrètes pour mettre fin à cette spirale de violence.
- Eco-Kilo