La rentrée scolaire, initialement prévue pour ce lundi 2 septembre 2024 sur l’ensemble du territoire congolais, s’annonce sous le signe de l’incertitude. En effet, la persistance de la pandémie de Monkeypox, transmissible notamment par contact direct, suscite de vives inquiétudes quant à la sécurité sanitaire des élèves et du personnel éducatif.
Un double défi : santé et éducation
Face à cette situation, il est urgent que les autorités prennent des mesures renforcées pour limiter la propagation du virus dans le milieu scolaire. Le respect strict des gestes barrières, la mise en place de protocoles sanitaires adaptés et une surveillance accrue des établissements scolaires sont autant de mesures indispensables.
Le cas particulier du Nord-Kivu
Dans la province du Nord-Kivu, déjà éprouvée par les conflits armés, la rentrée scolaire s’annonce particulièrement complexe. Le contexte sécuritaire précaire et les difficultés économiques engendrées par la guerre rendent l’accès à l’éducation encore plus difficile pour de nombreux enfants.
Face à cette situation dramatique, M. Aime Mukanda Mbusa, notable de Rutshuru, lance un appel pressant aux élus de la province : « La province du Nord-Kivu devrait être déclarée zone sinistre. Il est urgent que l’éducation soit gratuite à tous les niveaux pour soulager les familles déjà éprouvées par la guerre. »
Un appel à la solidarité
Cette rentrée scolaire est une occasion de rappeler l’importance cruciale de l’éducation, même dans les moments les plus difficiles. Il est essentiel que les autorités, les partenaires de développement et la société civile unissent leurs efforts pour garantir à tous les enfants congolais un accès à une éducation de qualité, dans un environnement sain et sécurisé.
- Eco-Kilo