Bukavu, le 5 mars 2024 – Une conférence scientifique organisée ce mardi 5 mars 2024 à l’hôtel Mont Kahuzi par l’Université Officielle de Bukavu (UOB) en collaboration avec le Centre de Recherche en Sciences Naturelles de Lwiro (CRCN) a révélé que le terrain de Buhozi n’est pas propice à la construction.
Selon le chercheur Maki Mateso, qui a présenté les résultats de l’étude, environ 150 familles vivant sur ce terrain sont menacées de déplacement. En effet, le sol est instable et glissant, ce qui expose les habitants à des risques d’éboulements et de glissements de terrain.
M. Mateso a également souligné que la construction sur ce terrain fragilise l’environnement. L’imperméabilisation des sols et la destruction de la végétation naturelle augmentent le risque d’inondations et de catastrophes naturelles.
Malgré ces risques, les constructions continuent sur le terrain de Buhozi. Les autorités locales n’ont pas encore pris de mesures pour interdire la construction ou pour reloger les familles menacées.
L’UOB et le CRCN appellent les autorités à prendre des mesures urgentes pour protéger les populations et l’environnement. Ils recommandent l’interdiction de la construction sur le terrain de Buhozi, la mise en place d’un plan de relogement pour les familles menacées et la restauration de la végétation naturelle.
En plus des risques d’éboulements et d’inondations, la situation à Buhozi pose d’autres problèmes :
- L’accès aux services de base : Les familles vivant sur le terrain de Buhozi ont un accès limité à l’eau potable, à l’électricité et aux soins de santé.
- L’insécurité : Le manque d’éclairage public et la présence de bandits armés dans la région exposent les habitants à des risques d’insécurité.
- La pauvreté : La plupart des familles vivant sur le terrain de Buhozi vivent dans la pauvreté et n’ont pas les moyens de se reloger.
La situation à Buhozi est un exemple des défis environnementaux et sociaux auxquels la RDC est confrontée. Il est urgent que les autorités prennent des mesures pour protéger les populations et l’environnement.
- Egide Kitumaini