Un enfant porté disparu, plus de 10 maisons emportées et une centaine endommagées. C’est le bilan des fortes pluies qui se sont abattues la nuit du 2 au 3 décembre 2022 à Nyamukubi, village de Bushushu, dans le territoire de Kalehe, en province du Sud-Kivu. Causant d’importants dégâts, les acteurs sociaux rappellent l’Etat son devoir.
Selon le Cadre de concertation territorial de la société civile (CCTSC) de Kalehe, un bilan provisoire fait état de la disparition d’un enfant, répondant au nom de Mwamahenga, de l’effondrement de 11 maisons et de l’endommagement de plus de 100 autres. L’institut Chirembera a également été détruit.
« Les fortes pluies continuent à pleuvoir, ce qui pourrait provoquer de nouvelles inondations », a déclaré Delphin Birimbi, président du CCTSC de Kalehe.
Le CCTSC appelle les autorités locales et nationales à venir en aide aux victimes, qui ont perdu leurs maisons, leurs écoles et leurs moyens de subsistance.
Les données chiffrées pour illustrer l’ampleur des dégâts causés par les inondations font état de 500 morts et plus de 5000 disparus, a déclaré le chef du gouvernement congolais.
Le territoire a été déclaré « zone sinistrée » par le gouvernement. Les torrents de boue après d’importantes pluies diluviennes avaient dévasté les villages de Bushushu et Nyamukubi.
La vie des victimes après les inondations
Des milliers de personnes ont eu leur vie complètement bouleversée, après les inondations et tempêtes qui ont touché Nyamukubi et Bushushu. « Beaucoup peuvent se mettre à souffrir de symptômes anxieux et dépressifs, surtout quand elles ont dû quitter leur logement dans l’urgence », explique Paterne Badere, un humanitaire.
- Eco-Kilo