La Nouvelle Dynamique de la Société Civile, NDSCI Chunvi ya Congo, a tiré la sonnette d’alarme sur l’état catastrophique des infrastructures routières dans la province du Sud-Kivu, malgré les immenses richesses naturelles de la région.
Paradoxalement, alors que le Sud-Kivu regorge de minerais précieux comme l’or, le coltan et la cassitérite, exploités par des entreprises souvent étrangères, la population locale vit dans une pauvreté extrême.
Les routes, essentielles au développement économique et social, sont dans un état de délabrement avancé, rendant difficile l’accès aux services de base, notamment les soins de santé et l’éducation.
Les territoires de Fizi, Mwenga, Shabunda et Kalehe sont particulièrement touchés par cette situation. Les populations de ces régions, déjà fragilisées par les conflits armés, sont confrontées à un isolement géographique qui entrave leur développement. Les infrastructures routières dégradées limitent les échanges commerciaux, empêchent l’évacuation des malades et entravent l’accès aux marchés.
La NDSCI Chunvi ya Congo dénonce une gouvernance défaillante qui privilégie les intérêts particuliers au détriment du bien-être de la population. Les promesses de réhabilitation des routes, notamment de la RN5 et de la RN2, n’ont jamais été tenues, laissant la population dans le désarroi.
La situation du Sud-Kivu est alarmante et nécessite une action urgente de la part des autorités. Il est impératif de mettre fin à l’exploitation illégale des ressources naturelles et d’investir dans le développement des infrastructures pour améliorer les conditions de vie des populations.
- Ben Mug