La société civile congolaise tire la sonnette d’alarme face à l’exploitation illégale et abusive du bois rouge et du mukula dans la province du Maniema. Dans une lettre adressée à la Première ministre, la Société Civile Environnementale et Agro Rurale du Congo (SOCEARUCO) dénonce les conséquences désastreuses de cette pratique sur l’environnement et les communautés locales.
Selon la SOCEARUCO, l’exploitation forestière illégale, alimentée par la demande en bois précieux du Rwanda, s’accompagne de graves violations des droits humains. Les défenseurs de l’environnement qui dénoncent ces pratiques font face à des poursuites judiciaires et à des intimidations.
« Les défenseurs de l’environnement sont poursuivis et condamnés pour avoir dénoncé cette exploitation abusive », déplore la SOCEARUCO. « C’est un scandale que de voir des citoyens engagés pour la protection de leur environnement être ainsi punis. »
Face à cette situation alarmante, la société civile demande au gouvernement de prendre des mesures urgentes pour :
- Suspendre immédiatement toute exploitation du bois rouge et du mukula dans la province du Maniema.
- Mettre en place une commission d’enquête pour déterminer les responsabilités et les destinations de ces bois précieux.
- Sanctionner les responsables de cette exploitation illégale et assurer la protection des défenseurs de l’environnement.
- Soutenir la reforestation avec des espèces indigènes pour restaurer les écosystèmes endommagés.
« Nous appelons le gouvernement à agir rapidement pour mettre fin à ce pillage de nos forêts et protéger notre environnement », conclut la SOCEARUCO.
- Eco-Kilo