À la suite de la réunion du consortium USHIRIKI, l’ICCN et la société civile environnementale se mobilisent pour trouver des solutions durables aux problèmes auxquels fait face le Parc National de Kahuzi-Biega (PNKB).
Lors d’une rencontre avec le Directeur Général de l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN), les représentants de la société civile ont exprimé leurs préoccupations concernant la dégradation de l’environnement dans le parc et les menaces qui pèsent sur la biodiversité.
Un plan d’action ambitieux
Les échanges ont permis de dégager plusieurs pistes de solutions :
- Renforcement de la gouvernance : Des consultations sont en cours avec le nouveau ministre de la Justice pour renforcer la répression des crimes environnementaux. Par ailleurs, le gouverneur de la province du Sud-Kivu sera sollicité pour prendre des mesures urgentes sur le terrain.
- Organisation d’un forum de haut niveau : Un forum réunira prochainement à Bukavu l’ensemble des parties prenantes (administrations, société civile, secteur privé, etc.) afin de définir une feuille de route pour la sauvegarde du PNKB.
- Partenariats public-privé : L’accord de collaboration entre l’ICCN et ses partenaires sera révisé afin de renforcer l’efficacité des actions de conservation.
- Sensibilisation de l’opinion publique : La société civile poursuivra ses efforts de sensibilisation auprès de la population locale et des autorités pour promouvoir la protection de l’environnement.
Un soutien politique fort
Le plaidoyer de la société civile a trouvé un écho favorable auprès des autorités. L’élu du Sud-Kivu, l’honorable Kitumani Ndebirra Didier, a également interpellé la ministre nationale de l’Environnement sur cette question.
Un espoir renouvelé
Grâce à la mobilisation de tous les acteurs, il est possible de sauver le PNKB et de préserver son exceptionnelle biodiversité. La société civile, en étroite collaboration avec les autorités et les partenaires techniques, joue un rôle clé dans cette dynamique.
- Angel Nsim