Lors de la récente conférence régionale de la CIRGL sur la valeur ajoutée des minérais et le commerce transfrontalier, l’honorable Dieier Katembera Amani, député provincial élu de Bukavu, a lancé un appel pressant pour un assainissement du climat des affaires minier en Afrique et plus particulièrement dans les pays des Grands Lacs.
S’adressant aux chefs de gouvernements, ministres des mines, opérateurs miniers, acteurs sociaux et investisseurs présents, Didier Katembera a souligné la nécessité d’un environnement propice aux investissements pour stimuler le développement du secteur minier et générer des retombées économiques significatives pour les populations.
Des recommandations concrètes
Parmi les recommandations formulées, on retiendra notamment :
- Soutenir l’artisanat minier : Un encadrement technique et financier plus solide des associations et coopératives féminines et jeunes actives dans l’exploitation artisanale des minéraux est indispensable pour améliorer leurs conditions de travail et leur productivité.
- Stabiliser la région : Les États membres de la CIRGL doivent œuvrer de concert pour instaurer un climat de paix et de sécurité, condition sine qua non pour attirer des investissements étrangers durables.
- Renforcer la coopération régionale : Une collaboration accrue entre les États membres est nécessaire pour mettre en place des politiques minières harmonisées et favoriser les échanges commerciaux.
- Promouvoir la transformation locale : Les États membres doivent mettre en place un cadre juridique et fiscal incitant les investisseurs à transformer les minéraux sur place. Cette approche permettrait de créer des emplois, de développer les économies locales et de générer des revenus supplémentaires.
Les enjeux d’une transformation du secteur minier
En encourageant la transformation locale des minéraux, les pays de la région pourront :
- Créer des emplois qualifiés : Le développement des industries de transformation créera de nombreux emplois, notamment pour les jeunes.
- Accroître les recettes fiscales : La transformation locale générera des revenus supplémentaires pour les États, qui pourront ainsi investir dans des secteurs clés comme l’éducation et la santé.
- Diversifier les économies : La dépendance aux exportations de matières premières brutes sera réduite, rendant les économies plus résilientes.
Un appel à l’action
L’élu de Bukavu a conclu son intervention en appelant tous les acteurs concernés à s’engager résolument dans cette dynamique de transformation du secteur minier. En travaillant ensemble, nous pouvons faire de l’Afrique des Grands Lacs une région prospère et durable.
- Ben Mug