Les travaux communautaires organisés chaque samedi dans le groupement de Bugorhe, en territoire de Kabare, sont entachés de tensions dans le sous-village de Kalengera. La population dénonce les tracasseries dont elle est victime de la part des propriétaires terriens.
Selon le chef de sous-village de Kalengera, les habitants sont régulièrement menacés par les propriétaires de parcelles riveraines des routes à réhabiliter. Ces derniers invoquent un cadastre existant pour interdire toute intervention sur leurs terres, même pour la construction de routes de desserte agricole, pourtant autorisée par la chefferie.
« La population de Kalengera a le droit de bénéficier des mêmes avantages que les autres villages du groupement », a déclaré le chef de sous-village. « Nous demandons au chef de groupement d’intervenir pour mettre fin à ces tensions et permettre aux habitants de Kalengera de participer pleinement aux travaux communautaires. »
Un climat de tension qui freine le développement. Ce climat de tension créé par les propriétaires terriens a pour conséquence de ralentir les travaux de réhabilitation des routes et de compromettre le développement du sous-village. Les habitants, craignant les représailles, hésitent à participer aux salongos* organisés pour améliorer leurs conditions de vie.
Il est urgent de trouver une solution à ce conflit afin de permettre à tous les habitants de Bugorhe de bénéficier des avantages des travaux communautaires. Les autorités locales, en collaboration avec les chefs coutumiers et les représentants de la société civile, doivent engager un dialogue constructif pour trouver un terrain d’entente.
- La rédaction