La section de Kalehe de la Lutte pour le Changement (LUCHA) exprime sa profonde indignation face à l’inaction des élus locaux et nationaux face aux multiples crises qui secouent le territoire. Dans un communiqué virulent, le mouvement citoyen dénonce le silence assourdissant des représentants du peuple face à l’insécurité, la corruption, et la dégradation des services publics.
Les enseignants de Kalehe, en grève depuis le 2 septembre dernier pour réclamer des salaires décents, symbolisent à eux seuls la détresse d’une population laissée pour compte. « Comment expliquer qu’un élu puisse rester insensible à la souffrance de ses concitoyens ? » s’interroge un membre de la LUCHA. « Est-ce par ignorance, par complicité ou par simple indifférence ? »
La LUCHA rappelle que les élus ont été choisis pour défendre les intérêts de leurs mandants et non pour servir leurs propres intérêts. « Nous ne pouvons plus tolérer cette situation », martèle le mouvement citoyen. « Il est temps que nos élus assument leurs responsabilités et agissent pour le bien de la population. »
Face à cette inaction, la LUCHA appelle à une mobilisation générale de tous les habitants de Kalehe. Une grande manifestation est prévue pour la semaine prochaine afin d’exiger des autorités une réponse concrète aux revendications des enseignants et une amélioration des conditions de vie de la population.
Si les autorités restent sourdes à cet appel, la LUCHA menace de lancer une campagne de désobéissance civile massive, en commençant par un boycott des taxes locales. « Pas d’école, pas de taxes », tel est le slogan de cette campagne qui vise à mettre sous pression les élus et à les contraindre à agir.
La LUCHA invite tous les parents d’élèves, les enseignants, les organisations de la société civile et tous les citoyens de bonne volonté à se joindre à ce mouvement de résistance pacifique. « Ensemble, nous pouvons changer les choses », affirme le mouvement citoyen.
- Chancel Mwezze