La société civile appelle à la mobilisation pour préserver les lieux de mémoire. Les cimetières de Camp Saio et Panzi, situés dans la commune d’Ibanda, font l’objet de spoliations continues. Face à cette situation alarmante, le noyau communal d’Ibanda de la société civile Force Vive du Sud-Kivu lance un appel pressant à la population et aux autorités.
Dans un communiqué rendu public, le président du noyau communal, Murhula Machumbiko, dénonce ces actes de vandalisme et exhorte les habitants à se mobiliser pour protéger ces lieux sacrés. Il invite chacun à enterrer les défunts dans les parcelles encore disponibles et à signaler tout nouveau cas de spoliation.
« Nous demandons à chacun d’enterrer les défunts dans les parcelles laissées vacantes par les spoliateurs dans ces cimetières », déclare M. Machumbiko.
Par ailleurs, la société civile sollicite l’intervention des autorités locales et des services techniques des affaires foncières pour prendre des mesures urgentes :
- Bornage des cimetières : Il est indispensable de procéder au bornage des cimetières afin de définir clairement leurs limites et de prévenir toute nouvelle occupation illégale.
- Démolition des constructions illégales : Les autorités judiciaires doivent être saisies afin d’ordonner la démolition des maisons qui empiètent sur l’emprise des cimetières.
« Faute de mesures concrètes, nous risquons de nous retrouver sans cimetières », alerte le président du noyau communal.
La spoliation des cimetières est un problème récurrent dans plusieurs villes de la République Démocratique du Congo. Elle porte atteinte à la dignité des défunts et à la mémoire des familles endeuillées. Il est donc urgent de trouver des solutions durables pour protéger ces lieux sacrés.
- Ben Mug
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