La population de Luhihi, dans le territoire de Kabare, a exprimé sa colère ce mercredi 13 mars 2024 suite à l’invalidation de Bahati Maygende Serge par la Cour Constitutionnelle. Ce dernier, selon le président de la société civile de Luhihi, aurait été élu massivement dans le groupement de Luhihi. La population exige sa réhabilitation sans condition.
Des actions citoyennes pour contester l’invalidation
La société civile de Luhihi, par le biais de son trésorier et président du syndicat des enseignants de carrière Kabare II, Murhula Lushanira Samuel, a condamné la décision de la Cour Constitutionnelle et a appelé à la mobilisation de la population pour contester cette invalidation.
Des actions citoyennes ont débuté dans le centre de négoce de Luhihi et se sont ensuite étendues à l’assemblée du groupement. Depuis mercredi 13 jusqu’à ce jeudi 14 mars 2024, la circulation des voitures et motos est interdite, et les boutiques et kiosques sont restés fermés.
La population exige la justice et le respect de la vérité des urnes
Les manifestants ont déclaré qu’ils continueront leurs actions jusqu’à ce que Bahati Maygende Serge soit rétabli dans ses droits et que la justice soit rendue en respectant la vérité des urnes.
Ils demandent également à la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) de corriger toutes les erreurs matérielles qui ont conduit à l’invalidation de leur élu et à son remplacement par Claude Nyamugabo à la députation nationale.
Murhula Lushanira Samuel, président du syndicat des enseignants de carrière Kabare II et trésorier de la société civile de Luhihi, s’est exprimé en ces termes :
« Nous sommes indignés par la décision de la Cour Constitutionnelle. Bahati Maygende Serge a été élu par la population de Luhihi, et nous ne tolérerons pas que sa victoire soit volée. Nous continuerons à nous battre jusqu’à ce que justice soit faite. »
Cet article met en lumière la colère et la frustration de la population de Luhihi face à l’invalidation de son élu. Il est important de suivre l’évolution de la situation et de voir comment la CENI et les autorités réagiront à ces revendications.