En effet, depuis quelques semaines, des motards sont de nouveau en train de s’installer dans cette zone, qui leur avait été interdite par l’autorité provinciale, en la personne du gouverneur de province.
Cette situation est préoccupante, car elle crée des désagréments pour les usagers de la place, notamment les piétons et les automobilistes.
En outre, elle remet en cause la décision de l’autorité provinciale, qui avait été prise dans le but de désengorger le centre-ville et de faciliter la circulation des véhicules.
C’est pourquoi, le jeune patriote Eugène Mubalama s’adresse au maire de la ville de Bukavu, monsieur Zénon Karumba, pour lui demander de prendre des mesures urgentes pour rétablir l’ordre à la place de l’indépendance.
« Ce type de marché fonctionne tous les jours, dès les petites heures de la matinée jusqu’à tard dans la nuit, bravant les intempéries de tous genres », explique Mubalama.
Je demande également au commissaire provincial de la Police Nationale Congolaise de collaborer avec le maire pour faire respecter la décision de l’autorité provinciale. Je suis convaincu que, si des mesures sont prises rapidement, il sera possible de mettre fin à cette situation qui pénalise les usagers du Rond-Pont.
Certains coins de la ville deviennent une jungle
À l’Essence Major Vangu, aux abords des marchés municipaux de Kamagema, Nyawera, Nguba, Bagira, Ciriri, tout comme au marché central de Kadutu, les vendeurs vont jusqu’à empiéter la chaussée, étalant leurs marchandises à même le sol.
Pour les autorités locales, ces vendeurs doivent impérativement regagner les marchés officiellement établis pour se conformer aux décisions et mesures y relatives. Même son de cloche pour les gérants des différents marchés de Bukavu, qui affirment qu’à l’intérieur des marchés, il y a de la place.
Les vendeurs, de leur côté, disent que les marchés sont sursaturés et qu‘il revient aux autorités de construire et de reconstruire des marchés qui répondent aux standards internationaux. Sans quoi, leurs décisions resteront toujours lettre morte.
Ces vendeurs s’étonnent également de voir la mairie et les communes leur imposer des taxes à ces mêmes endroits considérés comme des marchés pirates, où la police est déployée pour les traquer.
Des observateurs estiment que la question de l’éradication des marchés pirates à Bukavu doit passer par l’élargissement de la ville, la création d’autres marchés et la réhabilitation des marchés existants.
- Eco-Kilo