Jean Tobie Okala, chargé de l’information publique à la Monusco-Beni invite les participants à un atelier de formation à sensibiliser la communauté sur les causes de la désinformation, mais aussi à devenir des acteurs de changement dans la lutte contre les fausses informations.
Il a lancé cet appel au cours d’une formation sur la désinformation et le fact-checking organisée par la Monusco à l’intention des différentes couches de la population ce mardi 23 janvier 2023 à son quartier général à Muhumba dans la commune d’Ibanda.
C’est depuis quelques années que les Nations unies tentent d’attirer l’attention de la population sur les dangers liés à la désinformation, qui peut engendrer des discours de haine, des conflits, etc. C’est dans ce sens que la Monusco a organisé cet atelier, afin d’outiller les participants à contribuer à la lutte contre la désinformation et la vérification des informations publiées sur les réseaux sociaux, a fait savoir Alain Likota, assistant à l’information publique de la Monusco-Bukavu.
Jean Tobie Okala, chargé de l’information publique à la Monusco-Beni et facilitateur du jour, est revenu sur les enjeux de la désinformation et les techniques de détection des fausses informations. Il a appelé les participants à prendre conscience des effets néfastes de la désinformation, tant sur le plan sanitaire, sécuritaire que démocratique en République démocratique du Congo.
Il a souligné que la désinformation est une arme massive de destruction, qui peut pousser les gens à la haine, au suicide, à la division, à la destruction du lien social, etc.
« Cette formation a réuni plusieurs couches de la population, notamment des journalistes, des acteurs politiques, des organisations locales, des mouvements citoyens, des étudiants, des associations féminines et des défenseurs des droits humains », explique Alain Likota, assistant à l’information publique de la Monusco-Bukavu.
- Christian Buhendwa