Dans les rues de Bukavu, les cris des vendeuses ambulantes sont un refrain quotidien. Elles proposent des fruits, des légumes, des produits frais et des denrées alimentaires. Ces femmes travaillent dur pour subvenir aux besoins de leurs familles. « Lengalenga inapitaa, matembela inapitaa, sambaza matinale inapitaa », telle est la chanson de chaque jour.
Les vendeuses ambulantes sont souvent victimes de discrimination. Elles sont parfois rabaissées, insultées ou même agressées. On leur demande souvent de baisser leurs prix, voire de leur donner des produits gratuits.
Cependant, ces femmes ne vendent pas leurs produits pour s’enrichir. Elles le font pour survivre. Elles doivent nourrir leurs enfants, payer leurs études et se soigner.
L’auteur de la réflexion a croisé une vendeuse ambulante qui était pieds nus dans la boue. Cette image est symbolique de la pauvreté et de la vulnérabilité de ces femmes. « Je suis obligé chaque jour de chercher la survie de ma famille », explique une femme ambulante ajoutant que Bukavu ‘’hakuna shamba’’ pour dire qu’à Bukavu, il n’y a pas de champ.
Il est important de se montrer solidaires des vendeuses ambulantes. En achetant leurs produits, nous leur apportons une aide précieuse. Nous leur permettons de subvenir aux besoins de leurs familles et de vivre dignement.
- Angel Nsimire